1. |
fosse à fumier
04:16
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les idées froides, les yeux plus vides encore que le noir des uniformes
des visages morts, la bave au lèvres, les dents cassées, le souffle creux
haine en vous, haine sur vous
ils iront tous dans la fosse à fumier
leur nom fidèle aux funérailles de ceux qui se sont égarés dans les minables représailles
symboles brodés, menace armées, votre gloire sera de disparaitre
ils iront tous dans la fosse à fumier
leur nom fidèle aux funérailles de ceux qui se sont égarés dans les minables représailles
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2. |
comme les chiens
06:31
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du sang sur les mains, en vain
plus rien au fond du coeur, comme les chiens
collant, purpurin, au fond de ses reins, rompus tous les liens
fils de rien
plus aucune plainte, ne t'atteint, désolation feinte dans l'haleine éteinte
croire qu'un vague oubli soignera ton âme et les cris lorsque tu as joui
les fils que tu n'auras pas portent en eux le dégoût
prisonniers, perdus, oubliés, dans un trou
c'est peut être toi qui devrais ramper sous terre, à jamais muet
rends les armes
Tu ne mérites aujourd'hui plus aucune pitié pour toutes les blessures que tu as infligées
t'as salis les mémoires, souillé les dortoirs, fils de rien
fils de rien
Les enfants que l'espèce a pourvu rouvriront encore les blessures collées derrière toi
il n'y aura plus d'oubli, plus jamais
plus jamais
rends les armes
fils de rien, rien
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3. |
en bleu et noir
05:36
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en bleu et noir, rampant dans nos rues
regarde le pouvoir des idoles déchus
aucune révolte ne vous donne tort
surveiller, punir, donner la mort
meurtriers légitimes, nous connaissons votre nom
état policier
en bleu et noir, rampant dans nos rues
aucun pouvoir ne vous justifie
des mains, des yeux, des vies, voici nos offrandes
aucune révolte ne vous donne tort
surveiller, punir, donner la mort
meurtriers Légitimes, nous connaissons votre nom
état policier
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4. |
monstres
04:50
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Je suis la terre, Je vous avalerai
Je suis l'air, Je vous viderai de toute substance
Je suis le feu, Je vous réduirai en cendres
Je suis votre dieu, Mais vous l'ignorez encore
Monstres que vous êtes
Vous salissez tout
Vous prenez pour ne jamais rendre
Vous transformez, vous brisez, même vos corps, même vos cœur
Le temps vous detruira, Le temps vous effacera
Ne restera que le vide, Monstres que vous êtes
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5. |
le mal partout
07:21
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ondes noires
déboires
colères
fuir fuir
vomir
toujours pire
rien rien
mourir
fuyez, tout est livré au vide
les images priées pour nous sauver ne pourront que nous noyer plus profond, plus profond, plus profond encore,
plus profond
voyez le mal partout, le diable dans chacun des gestes
mourez, mourez, rien de plus utile
ondes noires, déboires, colères, fuir, fuir
vomir, toujours pire,rien, rien
mourir
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6. |
neuvième cercle
01:25
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7. |
ver
04:31
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vous habitez toutes les images, vos voix sonnent le pas
l'histoire s'écrit avec vos noms
à genoux, devant vos choix, sans royaume, sans roi
à vos pairs, traitres
aux frontières, traitres
à vos hôtes, traitres
au monde, traitres
le jour, votre peine
la nuit, votre haine
notre foyer votre enfer
ennemis de la lumière
le vide, votre matière
courbés devant le ver
notre foyer votre enfer
ennemis de la lumière
assassins des différences, prédicateurs de cette france
vos mots exhalent la peur, de ces terres, vous, la tumeur
assassins des différences
archanges de la violence
votre monde est un enfer
corrupteurs de lumière
traitres à vos pairs
traitres aux frontières
traitres à vos hôtes
traitresau monde
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